improbable.org/era/stories

Preface to the original preface: Um, so, yeah, once upon a time it was really, really hard to get accent marks when writing on American computers. I used to print things out and add the accents by hand. Feel free to do that yourself, if it helps...

Grace a la pression intense du pere de la creatrice de ce website, qui coincidentellement ne parle pas de francais, et par consequant ne peut pas la lire, je presente une histoire que moi et une amie Cristin Yaxley avons ecrit pour notre cours de francais. Je ne fais aucune garantie que vous l'aimerez, ou meme que vous la comprendrez, mais la voici!

L'itineraire qui suit a ete cree par deux lyceenes americaines. Alors, il y aura sans doutes des tas de fautes, soit de typographie, soit d'ignorance, soit de la difficulte d'ecrire quelque chose en francais avec les applications americaines qui n'aime pas les accents et qui n'ont aucun aide pour l'orthographe.

Si vous trouverez des fautes irritantes et vous voulez m'ecrire pour me corriger, je serai tres heureux de recevoir votre commentaire. Je n'etudie le francais que depuis trois ans, et il y a toujours tant de choses a apprendre.

Et bien sur il y a d'autres choses encore de decouvrir, par exemple comment faire les marques d'accent facilement, ou voire du tout. J'y ai toujours du mal avec mes programmes...

Eh bien, c'est la vie!


C'est ca, le tourisme

Une epopee etonnante dans laquelle nous detruisons la Tour Eiffel, offensons gravement les Francais, et decouvrons que notre prof a des connections... mais il faut la lire!

Lundi

Vers 10h du matin, nous avions commencé enfin a voir Paris. Nous avions voulu voir la ville de l'air; donc notre pilote tournait en rond au-dessus de Paris avant d'atterrir a l'aéroport Orly quand il est mort. Alors, notre jet affrété s'est écrasé contre la Tour Eiffel, et nous étions jetées dans la Seine. Aimée et Elisabeth ont nagé vers la Rive gauche, et Thérèse était sauvée par un beau, riche jeune homme qui s'appellait Francois Duphot. Sauf quelques bleus, elles allaient assez bien, mais personne n'a remarqué Cristin jusqu'a elle est venue de la Seine avec une grande bosse sur la tete, et elle nous a demandé de l'appeler "Gustapfh".

A cause de notre arrivée spectaculaire, la motié supérieure de la Tour Eiffel était cassée et elle est allongée dans le Parc du Champs-de-Mars. Pour quelque raison, les autorités francaises n'ont pas aimé la destruction du monument le plus célèbre de Paris, et peut-etre du monde, et elles parlaient de nous expulser immédiatement. Heureusement, Mme Hanson a sauvée le jour, parce qu'avant de partir de San Diego nous avions volé ses cartes de crédit. (Nous avons aussi appris que son salaire comme professeur lui permet une limite de crédit très remarquable.) Puisque les Français acceptent Visa, comme tout le monde, nous pouvions facilement payer le premier accompte d'un milliard dollars pour reparer leur précieuse Tour Eiffel.

Après un voyage bref a l'hopital et de longues visites avec les agents, l'ambassade américaine, le président, etc., on nous enfin a permis d'aller a notre hotel, le Crillon, sur la Place de la Concorde dans le huitieme arrondissement. Ici, le 6 février 1778, Louis XVI reconnut l'independence des 13 colonies américaines. C'est aussi directement en face d'ou se trouva les guillotines pendant la revolution de 1789. Beaucoup de diplomates et de royauté y viennent, et la vue sur Paris est magnifique. (Mais quand nous étions la, il y avait trop de remue-ménage dans la Seine et sur la Rive gauche, surtout vers le Pont d'Iéna. Et Mme Hanson a dit qu'elle aime cette Rive-la le mieux!) Nous pouvions y passer nos vacances grace a une certaine prof. (L'Hotel Crillon accepte Visa aussi.) Etant très fatiguées, nous nous sommes couchées tout de suite.

Mardi

Nous nous sommes réveillées très tot, vers 5h30, parce que le Bureau du Tourisme en France nous a téléphoné pour demander un autre milliard dollars pour compenser le revenu perdu a cause de nous, et aussi pour le car de touristes japonais sur lequel la Tour Eiffel est tombée. Alors, nous lui avons donné le numéro d'une autre carte de crédit de Mme Hanson, et nous nous sommes rendormies.

A 8h, nous nous sommes levées, et après avoir mangé un pas-très-petit déjeuner, et après avoir accidentellement écrasé l'ambassadeur paraguayen dans l'entrée, nous sommes parties de l'hotel.

En flanant sur la Seine, nous avons vu que tout le monde était a la Rive gauche, vraiment une grande foule, et nous étions très hereuses que nous n'y allions pas aujourd'hui. Nous sommes arrivées a l'Ile de la Cité par le Pont-Neuf, ironiquement le plus vieux pont de Paris, et nous nous sommes dirigées vers Notre Dame. Que peut-on dire? Notre Dame est Notre Dame, une grande cathédrale magnifique et intéressante. (Soulignons grande: "Gustapfh" a insisté monter tous les deux tours pour y voir les gargouilles-- et aussi Paris-- et quand nous étions enfin descendues des tours, elle a découvert qu'elle avait perdu son guide. Alors, il nous a fallu remonter les 255 marches de chaque tour pour le retrouver. Nous l'avons trouvé, au rez-de-chaussée, dans les toilettes.)

Nous avions faim, malgré notre prodigieux repas au Crillon, et nous avions entendu que la meilleure glace de Paris, a Berthillon, était très pres. Alors, nous nous sommes promenées a l'Ile St.-Louis, nous avons traversé le Pont St.-Louis, et nous avons pris la Rue St.-Louis-en-l'Ile (très imaginatifs, les habitants de St.-Louis). Mais hélas! on avait l'audace d'etre fermé! Heureusement, il y avait une creperie très pres, La Crepe St.-Louis, et nous y avons pris un gouter. L'Almondine était magnifique!

Après ca, nous ne voulions pas marcher beaucoup. Nous avons decidé de prendre un bateau sur la Seine avant d'aller a notre restaurant. Nous sommes rentrées a l'Ile de la Cité et sommes allées au Square du Vert-Galant, ou nous avons pris Les Vedettes du Pont-Neuf. C'était vraiment un bon tour de Paris, meme si nous ne pouvions pas passer le Pont de l'Alma a cause des débris d'un jet dans la Seine.

Quand nous avons fini notre excursion en bateau, Thérèse et Aimée ont rencontré Francois Duphot et son ami Pierre Lecuivre. Nous ne les avons pas vues jusqu'a très tard le soir, a l'hotel, et elles ont dit seulement qu'ils sont allés a la Tour d'Argent, et rien de plus. Alors, "Gustapfh" et Elisabeth sont allées a la Tour de Bonbec pour voir les outils de la Terreur pendant la Revolution. Puis nous sommes rentrées a l'Ile St.-Louis par la meme route de l'après-midi pour manger a Nos Ancetres les Gaulois. Nous avions encore faim; heureusement, c'était un buffet, et il y avait de la mousse au chocolat. "Gustapfh" a parlé longtemps avec des touristes allemands.

Après le diner, nous avons pris le métro au cinéma. Nous avons pris la Rue des Deux Ponts, traversé le Pont Marie, et tourné a gauche sur le Quai de l'Hotel de Ville. Nous avons marché a la station Pont-Marie, ou nous avons pris la ligne numéro 1, direction Pont de Neuilly a Franklin-D.-Roosevelt. Puis, nous nous sommes promenées sur les Champs-Elysées, jusqu'a numéro 50, Gaumont Ambassade. Nous avons regardé Un amour de sourciere, un choix de "Gustapfh", et c'était terrible! (Le prix; le film était assez ennuyeux.) Après le film, nous avons marché a notre hotel, et nous nous sommes endormies.

Mercredi

Nous avons decidé aujourd'hui de prendre notre petit déjeuner a l'hotel encore, puisque les cartes de crédit de Mme Hanson devenaient un peu épuisée. Nous avons pris du café et du chocolat chaud avec les brioches (pas d'etre embrouillé avec les broches). Après ca, nous nous sommes dirigées vers Sacré-Coeur par le métro, et nous nous y sommes amusées pendant plusieurs heures. Avant de pouvoir partir, cependant, les agents nous ont cherchées, et il nous a fallu nous déshabillér. Ils ont pensé que peut-etre nous avions volé le coeur d'Alexandre Legentil, mais ils ne l'ont pas trouvé.

Après cet embarras, nous sommes allées au Gastelier, un petit salon de thé pres du Sacré-Coeur. Nous y avons pris notre déjeuner, qui s'est composé du thé, bien sur, et des salades. Puis, nous nous sommes dirigées vers le métro, et nous sommes allées a la Place de la Bastille, ou nous avons vu la statue de Beaumarchais. Nous sommes entrées dans l'Ópera, et nous y avons regardé Parsifal. Nous avons aimé cette pièce, mais nous n'avions pas eu aucune idée de ce qu'on chantait.

Nous nous promenions a notre restaurant (nous avions déja faim) quand une limousine noire nous a approché. Un homme, qui n'a pas parlé sans accent, nous a demandé, "Ou est Hanson?" Nous avons dit que nous ne connaissions pas cette personne. Il nous a répondu, "Si vous la voyez, dites-lui que nous voudrions lui parler immédiatement." Avec ca, il est parti.

Eh bien, nous étions très curieuses pourquoi ce monsieur maigre avec l'accent arabe a voulu parler avec notre prof de français. Nous l'avons oublié, cependant, parce que le diner, au restaurant A L'Impasse dans le quatrième, était excellent, surtout les profiteroles.

Jeudi

Aujourd'hui, nous avons decidé d'aller a Giverny en Normandie, ou Monet habita. Après avoir mangé a notre hotel, nous sommes parties de bonne heure pour la Gare St.-Lazare par le métro. Nous avons marché a la station Concorde, ou nous avons pris la ligne numéro 12, direction Porte de la Chapelle, a la station Saint Lazare. La, nous avons pris le train, direction Rouen, vers 7h30, et nous sommes arrivées une heure plus tard a Vernon, 6 km de Giverny. Puis, nous avons pris un taxi, et nous sommes arrivées chez Monet. Les nénuphars, les jardins, le célèbre pont, et la maison-- tout était si beau. En effet, Elisabeth les a aimés tant qu'elle a voulu en faire partie. Etant un peu maladroite, elle a trébuché sur les pieds et elle est tombée dans l'étang. Elle était trempée jusqu'aux os; donc, elle a du acheter des vetements de souvenir. Le reste du jour, elle a porté un trop-grand tee-shirt disant "J'ai laissé mon coeur a Giverny" (en plus d'une parapluie, un appareil de photo, un Access guide, une carte de crédit de Mme Hanson, un nez de clown en caoutchouc, une bombe atomique, et une carte de Pakistan).

Il était 1h de l'après-midi; alors, nous avons decidé de rentrer a Paris en train et de prendre quelque chose a manger dans le wagon-restaurant. Cependant, nous nous sommes trompées de train, et nous sommes allées (accidentellement, bien sur; tout se passait par accident) en Angleterre, par le Chunnel. Bien sur, nous ne pouvions pas arriver a Londres et retourner tout de suite; quand meme, "Gustapfh" ne nous aurait pas permis d'en faire. Alors, nous y sommes restées pendant quelques heures. Nous sommes allées a Picadilly Square. La, dans les toilettes, Aimée a trouvé un "London Access" guide, et nous l'avons utilisé pour trouver un bon restaurant.

Nous sommes rentrées a Paris par le train vers 2h du matin, et quand nous sommes arrivées a notre hotel nous nous sommes couchées tout de suite.

Vendredi

Nous avons fait la grasse matinée aujourd'hui, parce que nous étions un peu fatiguées a cause de notre excursion imprévue du jour précédent. Nous nous sommes réveillées par le téléphone; le Bureau de Tourisme était très heureux que la reparation de la Tour Eiffel allait bien, mais pour etre sur... Nous lui avons donné le numéro d'une banque en Suisse ou Mme Hanson, nous sommes venues d'apprendre, avait un compte. Nous nous sommes levées a 10h30, et nous nous sommes promenées dans le Jardin des Tuileries vers le Louvre. Il y avait une grande foule de touristes qui attendaient entrer dans le musée; alors, Aimée et Thérèse sont restées dans la queue pendant qu'Elisabeth et "Gustapfh" sont allées a la Pâtisserie St.-Germain-l'Auxerrois pour chercher quelque chose a manger. Nous sommes retournées avec une trentaine de pâtisseries de toutes sortes, et nous étions généreuses: nous en avons donné quatre a Aimée et Thérèse. Les Nocturnes et les Chasseurs (des peaux des ours, bien sur) étaient delicieux!

Le Louvre était... euh... un grand musée d'art. Nous avons pris un tour avec un guide, et après ca Thérèse et Aimée ont rencontré (quelle surprise) Francois et Pierre, et ils ont disparu pendant quelques heures. Elisabeth et "Gustapfh" ont decidé d'essayer a battre le record pour "faire le Louvre". Le record pour "faire le Louvre", c'est a dire voir les trois choses les plus célèbres, le Venus de Milo, le Mona Lisa, et le Winged Victory, était cinq minutes 56 secondes, et c'était établi il y a beaucoup d'années par Peter Stone et son ami Art Buchwald. Nous avons commencé a l'entrée du musée, et nous sommes allées voir le Venus de Milo, après ca le Winged Victory, et nous nous approchions le Mona Lisa quand nous sommes écrasées, encore, contre l'ambassadeur paraguayen. Malheureusement pour lui, nous apportions le reste des pâtisseries, et une pâtisserie de citron a relié avec la tete chauve.

Il était convaincu que nous voulions le tuer, et il a appelé les gardes, qui nous ont vidé du Louvre. Heureusement, nous avons battu le record: notre temps était 5:37.

Dans le Jardin des Tuileries, nous avons retrouvé Aimée, Thérèse, Francois, et Pierre, qui nous ont dit qu'ils allaient a Taillevent, dans le huitieme, et que nous pouvions les accompagner. Alors, nous sommes allés a Taillevent par le métro. Nous avons pris la ligne numéro 1, direction Pont de Neuilly, de la station Tuileries, jusqu'a la station Georges-V. Puis, nous avons tourné a droite sur la Rue Washington, et a gauche sur la Rue Chateaubriand, et nous voila. Le diner au restaurant a trois étoiles était magnifique; il y a beaucoup de raisons pourquoi notre guide dit que c'est peut-etre le meilleur restaurant en Paris.

Après notre diner, nous avons flané sur les Champs-Elysées (l'Arc de Triomphe a nuit est magnifique) jusqu'a Club 79. Nous avons découvert qu'il était ouvert jusqu'a l'aube; alors, nous y sommes restés jusqu'au lever du soleil. Puis, nous sommes retournées a la Place de la Concorde, ou s'est trouve notre hotel (a ma connaissance, il s'y trouve toujours).

Samedi

Après la petite fete d'hier soir, nous nous sommes reveillées tard. C'est bon que nous avons fait la grasse matinee, parce que les proprietaires de Club 79 nous cherchaient pour nous donner la note des dégâts. Alors, nous avons decidé de quitter l'hotel bientot, parce que nous n'avons pas voulu qu'ils nous trouvent.

A 11h, nous avons marché au deuxieme arrondissement, au restaurant A Priori Thé pour prendre notre déjeuner. Nous avons pris les quiches et les tartes aux pommes, et elles étaient aussi bonnes que le nom du restaurant. Puis, nous sommes allées a la Bibliothèque Nationale, ou nous sommes bientot devenues perdues. Quand nous avons enfin apparu, nous étions clignant des yeux, et le soleil était très vif.

L'après-midi, nous avons decidé de faire des achats. Nous sommes allées a Stern, un boutique qui a vendu des cartes de visite engravées avec les noms. "Gustapfh" a decidé d'en acheter avec son nom, mais le proprietaire s'est trompé: il a fait la carte avec "Gustave". Elle était très triste, et elle a dit des choses très vexantes. Le proprietaire avait peur; alors, il en a fait une autre, mais il s'est trompé encore. La carte a dit "Gustulf"-- mais cette fois, elle etait heureuse, et elle était "Gustulf" pour le reste du temps.

Nous avons decidé de nous separer: Thérèse et Aimée sont allées aux Galeries Lafayette pendant que "Gustulf" et Elisabeth sont allées au musée Grevin, un musée de cire. Nous y avons vu Charles de Gaulle, Catherine Deneuve, Woody Allen, et, bien sur, Yehudi Menuhial. Après ca, nous sommes allées a la librairie Delamain, ou nous étions heureuses que les cartes de crédit de Mme Hanson n'était pas tout a fait épuisées.

Nous nous sommes rencontrées au Restaurant Pierre, a une étoile dans le Michelin, dans le premier arrondissement, ou nous avons mangé l'estofinade rouergate. Mais, il y quelque chose qu'il faut comprendre: le restaurant était ferme, alors nous avons diné derriere le restaurant, dans la boite a ordure. Mécontentes (et fauchées), nous nous sommes dirigées vers l'hotel, et nous nous y sommes couchées.

Dimanche

Nous avons pris notre petit déjeuner a l'hotel; l'ambassadeur paraguayen nous a assidument evitées. Après ca, nous avons pris une conférence, "Le Marais historique: jardins et hotels du XVIIe siècle". Le rendez-vous était dans le troisième, en face du musée Carnavalet, 25, rue des Francs-Bourgeois, et la conférence était très intéressante. Puis, nous avons marché a l'Ile St. Louis, parce que "Gustulf" a voulu rentrer a Nos Ancetres les Gaulois. Elle y a trouvé un jeune allemand qui s'appellait Ulf Poischbeg, et il est venu avec nous l'après-midi.

Berthillon était ouvert aujourd'hui, et nous avons mangé de la glace dans le Jardin des Plantes sur la Rive gauche. Ici, Thérèse et Aimée... oui, elles ont rencontré Pierre et Francois, et oui, elles ont disparu pour le soir. Alors, nous sommes allés voir les Arènes de Lutèce sans elles. Nous avons diné au Coupe-Chou, ou habitèrent un coiffeur qui aima égorger ses clientes, et son voisin le boucher, qui les utilisa pour le pâté. Bien sur, "Gustulf" a pris du pâté. Les ravioli avec saumon était incroyables, aussi les pâtisseries.

Et voila quand tout est devenu le plus fou (oui, c'est possible). Nous (Elisabeth, "Gustulf", et Ulf) flânions sur la Seine après le diner quand un car de touristes allemands s'est arreté par nous. Les allemands sont venus chercher Ulf, qui est monté dans le car, et dans la confusion ils ont accidentellement amené "Gustulf" avec eux. Le car a quitté Paris rapidement, et s'est dirigé vers l'Allemagne.

Le car est venu de partir quand la limousine noire a réapparu, et le monsieur maigre avec l'accent arabe a dit a Elisabeth, "Venez avec moi." Il a eu un grand fusil; alors, elle est allée avec lui. La limousine est allée a l'Institut du Monde Arabe, ou le monsieur maigre et Elisabeth sont entrés dans une salle qui ne faisait pas partie des tours, et puis il lui a tout expliqué.

Eh bien, pas vraiment tout. Il n'a pas dit, par exemple, pourquoi Cristin est devenue "Gustapfh/Gustulf", ou pourquoi personne dans le car des touristes japonais n'est morte. Mais il a expliqué presque tout.

Le monsieur maigre avec l'accent arabe était une terroriste palestinienne. Mme Hanson avait été très importante dans l'Organisation aussi. Elle a collecté des fonds en Amerique pour supporter la Cause, mais elle en a pris beaucoup pour elle-meme. (Voila pourquoi elle a eu une grosse limite de crédit et des comptes dans les banques suisses.) D'après le monsieur maigre, elle a du repayer les palestiniens, et immédiatement. Sinon...

Mais il n'a pas dit ce qui se passerait, si Mme Hanson ne cesserait pas de collecter les fonds pour elle-meme, en faisant semble de les collecter pour le "cercle français".

Après avoir dit tout cela, le monsieur maigre a amené Elisabeth a l'aéroport Orly, ou il a acheté un billet pour Elisabeth pour rentrer aux Etats-Unis, et il lui a dit qu'il était absolument necessaire a donner son ultimatum a Mme Hanson. Alors, elle est partie seule, après une semaine folle a Paris grace a sa prof condamnée.

Epilogue

Elisabeth a recu deux cartes postales bientot après avoir quitté Paris. Le premier a dit que Thérèse et Aimée avaient decidé de rester en France avec Francois Duphot et Pierre Lecuivre, et qu'elles ont voulu qu'elle pourrait leur envoyer leurs choses.

L'autre était de Mme "Gustulf" Poischbeg.

Mme Hanson n'est pas rentrée au lycée deux semaines après avoir recu l'ultimatum des palestiniens. Officiellement, elle "faisait une année sabbatique"...

Et enfin, les Français se sont plaints parce qu'il y avait moins de touristes a cause de l'incident avec la Tour Eiffel. Aussi, les touristes japonais omniprésents étaient inexplicablement plus rares. Et les critiques disaient que la Tour Eiffel, bien que soit dans une piece et verticale encore, n'était plus belle, parce que la peinture d'or était desagréable....

Eh bien, c'est ça, le tourisme!


Comment vous avez probablement decouvert, il y a ici des blagues qui ne sont droles qu'a ma prof et quelques un entre mes camarades de classe (des insides, je crois?). Je ne les expliqerai pas ici, pour le simple raison que la plupart sont inexplicable. Mais il y en a une qui merite de l'explication: A notre lycee, pour aller aux toilettes, il faut avoir quelque chose qui montre qu'on peut etre dans les couloirs pendant les cours. Dans le cours de francais, c'est un petit Tour Eiffel de souvenir. Eh bien, il y a un jour l'automne dernier, une de mes camarades de classe a accidentellement cassé cette Tour Eiffel... et quand mon amie Cristin l'a reparée pour la prof, pour couvrir ses reparations, oui, elle l'avait peinte dorée.

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